L’AUTEUR :
Franck Salin, dit Frankito, 39 ans, est journaliste et réalisateur spécialiste de la Caraïbe et de l’Afrique.Il a collaboré avec de nombreux médias (RFI, RFO, ARTE, TV5 Monde, AFRIK.COM…). Il est l’auteur d’un premier roman, Pointe-à-Pitre-Paris
(L’Harmattan, 2000) et a signé Bòdlanmou pa lwen, la première pièce de théâtre en langue créole présentée à la Comédie Française en 2007.
Son documentaire, L’Appel du tambour (Trace TV - Palaviré Productions, 2009),
a été programmé dans plusieurs festivals.
LE LIVRE :
« Assis sur la chaise, les mains menottées dans le dos, je ne pourrai rien faire lorsque s’aplatira le bottin sur ma tête… J’avoue ! J’avoue tout ! La Peugeot 607 éraflée car mal garée ; Hortense dans mon lit mais qui l’avait bien cherché ; la monnaie de la vendeuse de boquites, qu’elle aurait dû vérifier. Je pleure, je déballe tout tout tout, jusqu’au paquet d’hosties volé quand j’avais huit ans… »
Violemment appréhendé chez lui un dimanche matin, Albert Gouti est prêt à reconnaître tous ses crimes pour fausser compagnie au commissaire Leterrier. Tous, sauf le triple assassinat dont celui-ci l’accuse et que, malgré d’étranges coïncidences, ce professeur de sciences physiques à Pointe-à-Pitre n’a pas commis.
Provocation policière ? Vengeance machiavélique ? Erreur sur la personne ? Une sanglante chasse à l’homme s’engage à travers la Guadeloupe. L’occasion pour Albert, séducteur impénitent, d’examiner son passé en quête d’explications.
Un polar picaresque, une traversée noire et drolatique de la société antillaise.
· Prix Carbet des Lycéens 2013
· « Voici une nouvelle voix, ou plutôt un nouveau son dans la littérature antillaise, qui décoiffe et qui cogne. » - Maryse Condé, écrivain
· « La truculence de San Antonio, l’acuité sociale de Raphaël Confiant… et réciproquement ! » - Jean-Daniel Belfond, éditeur
· « Un régal pour les connaisseurs des Antilles, une vraie révélation pour les néophytes ! » - Bernard Poirette, RTL
· « Dans la plus pure tradition du polar social, servie par une écriture inventive et osée. » - Fabien Mollon, Jeune Afrique
· « Ce roman écrit à la première personne, dans une langue fluide, se lit avec jubilation. » - Vincente Clergeau, Culture Sud