Gosier, le 12 Juillet 2017 — Suite à la conférence de presse organisée le 11 Juillet 2017 par M. Didier Lordinot et son avocat, Maître Dominique Nicolas, Bâtonnier de l’ordre des avocats de la Martinique, le Maire du Gosier entend porter un certain nombre de précisions.

Tout d’abord, le Maire dément formellement les allégations concernant un soi-disant projet immobilier privé soutenu par la ville sur cette parcelle et pour lequel M. Lordinot aurait constitué une gêne. Comme précisé sur le plan cadastral, la plage appartient pour partie à l’Etat et à la société Immoroma, dirigée par M. Sadgi Romanos. Si un tel projet existait, le seul à pouvoir le porter serait donc éventuellement le propriétaire du foncier.

Ensuite, la démolition a porté non pas sur la propriété originelle (de 8m2), mais sur l’extension du local réalisée illégalement en 2015 par M. Arnaud Zimmerman, qui a fait l’objet de multiples verbalisations des services municipaux et de l’Etat (et dont la superficie totale était passée à plus de 32m2).

Quant au locataire, il a bien été informé de la première décision du Tribunal Administratif de démolition. La Police Municipale l’a en effet reçu à la demande du Maire le 4 avril 2017, soit trois jours avant l’ouverture de son établissement, prévue le 7 avril 2017, précisément pour lui remettre le jugement du 24 novembre 2016 ordonnant la démolition du local par le précédent exploitant, M. ZIMMERMAN. M. Lordinot a alors fait part de son intention d’exploiter malgré tout l’établissement, indiquant également qu’à l’issue de la procédure judiciaire, il continuerait son activité dans la partie hors domaine public maritime.
M. Sadgi Romanos, dirigeant d’Immoroma, propriétaire de la parcelle dont l’extension a illégalement empiétée sur le domaine public maritime, s’est vu également notifier le premier jugement du Tribunal administratif du 24 novembre 2016 par la police municipale du Gosier.

L’occasion de rappeler que malgré l’insistance de MM. Lordinot et Nicolas à impliquer la ville, celle-ci n’était pas partie prenante au procès, ni face au précédent locataire, ni face au suivant.
Contrairement aux accusations portées par M. Lordinot et son avocat, la ville n’avait pas à s’interposer dans une affaire qui oppose des personnes privées face à l’Etat, détentrice d’une décision de justice depuis 2016 et cela bien avant l’arrivée de M. Lordinot sur le site.

Par ailleurs, le Maire condamne fermement les déclarations l’accusant de racisme, ainsi que le déferlement de propos racistes dont cette affaire a été le déclencheur, notamment sur les réseaux sociaux. Tous les autres restaurants situés sur la plage et qui sont effectivement dans la même situation seront également inquiétés par l’Etat.

Enfin, pour le reste, et notamment concernant la protection du peu d’espace restant public sur la plage de la Datcha, il s’agit de la mission régalienne de l’Etat. Ainsi, la municipalité prendra sereinement acte des suites de l’affaire, quelle qu’en soit l’issue, et continuera à rester neutre sur une procédure qui ne relève en rien de sa compétence.

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