C’est aussi un lieu de prédilection pour les sportifs, notamment pour les triathlètes, ou simplement pour les nageurs aguerris, qui parcourent les kilomètres qui séparent l’ilet de la plage de la Datcha.
Un phare rouge et blanc de 21 mètres de haut se dresse sur le massif, automatisé depuis 1973, un système pour le télécommander a été mis en place en 1991, peu après le passage du cyclone Hugo. Ses lumières rouges balisent l’entrée du port de Pointe-à-Pitre.
Fortement soumis à l’érosion, le site a été placé sous la protection du conservatoire du littoral. Les diagnostics réalisés ont permis de révéler la sensibilité du lieu à la pollution urbaine de l’eau et à l’activité touristique (ancrage des bateaux qui abîme les fonds marins, passage pédestre qui entraîne la disparition de la végétation et favorise l’érosion). Les fluctuations météorologiques telles que le réchauffement climatique ou la modification des courants sont une pression supplémentaire pour ce site, mais également pour les récifs coralliens qui le protègent.
Diverses actions ont été mises en place en partenariat avec le Conservatoire du Littoral, la Ville du Gosier, L’Office de l’Eau et des associations locales de protection de la nature, afin de trouver un juste équilibre entre préservation de ce précieux patrimoine et les activités humaines qui en découlent.