L’amoureux du gwo ka a ensuite été éduqué en milieu scolaire, à l’école de Pliane, où les Martial et Eric Négrit venaient enseigner les rythmes, les bases du boula et les pas de danse bien spécifiques, aux petits écoliers.
À partir de cette période, autour de 10 ans, Nikos s’intéresse vraiment à la danse, qu’il pratique alors de plus en plus… Son talent lui permet d’intégrer une troupe et ainsi, il danse lors de représentations au Centre des Arts et de la culture de Pointe-à-Pitre notamment. “J’ai commencé à entrer dans des rondes de léwòz, vers 12 ans. Un peu plus grand, je faisais de l’auto stop pour aller voir et participer à des léwòz. Petit à petit, les gens m’encourageaient et ça me donnait encore plus envie d’améliorer ma pratique de danse” , raconte Nikos.
Aujourd’hui âgé de 31 ans, Nikos a développé sa propre façon de danser. Pour lui, c’est essentiel de ne pas faire comme les autres, mais de créer à partir du patrimoine laissé par les Maître ka aujourd’hui disparus. Sa passion du gwo ka, il en fait part au monde entier grâce à sa page Facebook, suivie par plus de 7 000 abonnés.