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L’incontournable groupe à po du Gosier a su se réinventer face aux restrictions sanitaires. Sans déboulé pour cette saison de mas, le conseil d’administration a tenu à maintenir le lien avec ses adhérents et son public, en participant à différentes actions culturelles. Ainsi, en janvier, le groupe a été invité au festival des groupes à peaux "Kouté pou tann" au Royal Riviera. Avec une trentaine de musiciens sur scène, ceux-ci se sont exprimés et ont invité William Flessel, grand tanbouyé du Gosier, qui a présenté une de ses dernières compositions. Une situation particulière puisqu’il n’y avait pas de public. Les prestations ont été enregistrées et ensuite diffusées sur la plateforme digitale Spektak. Un vrai temps fort pour Restan la !
Mais le plus important pour les membres est de se retrouver, chaque dimanche, “Comme si nous nous préparions à débouler" indique Jean-Luc Rempartcole, le président engagé de l’association culturelle. “Grâce au dévouement des membres et particulièrement celui de Julienne Gob, notre trésorière, nous avons organisé des kannari kontré parce que l’identité de Restan la est le partage et la transmission.” En effet, la Préfecture a autorisé les réceptions de 50 personnes maximum dans les locaux d’associations avec port du masque obligatoire, alors l’association en profite en étant respectueux des consignes. Lors d’une de ces rencontres, le groupe Kongo Vié Fò a été invité au local pour faire connaître les traditions du gwo siwo, que ne pratique pas Restan la. Le groupe a également initié une manifestation en partenariat avec Canal 10 et l’APK (Atout Pou Kréyòl) qui vise à promouvoir la culture et la langue créole dans une émission intitulée “É tin bwa dèyè”, diffusée le 2ème samedi du mois. Elle propose une dictée et une leçon en créole. Le thème de la prochaine émission du samedi 13 février est “Plas a fanm an mas”.
Restan la a connu une saison riche au cours de laquelle de beaux projets ont été initiés malgré la morosité ambiante !
