Cette initiative induit dans un premier temps la mutualisation des coûts d’investissement et de fonctionnement.
Ensuite, l’objectif sera d’optimiser la valorisation des déchets afin de produire un maximum de Combustibles Solides de Récupération (CSR), qui pourront ensuite être revendus dans le cadre de la production d’électricité.
La revente des autres matériaux valorisables tels que le fer, le papier et le carton, pourront également générer des bénéfices.
Aussi, la diminution du trajet des camions représentera une baisse globale du coût de gestion.
L’usine permettra à terme de se prémunir de la taxe générale sur les activités polluantes, qui pénalise lourdement l’enfouissement des déchets sans préalable valorisation des matières.
Concernant la collecte de déchets, Sinnoval devrait récupérer cette compétence (actuellement assurée par la CARL et la CANGT sur leurs territoires respectifs) au courant de l’année 2022. Toutes les déchèteries du Nord Grande-Terre seront alors gérées par cette nouvelle entité.
Pour l’heure, les demandes de financement se poursuivent, notamment auprès de l’État, de la Région, et de l’ADEME, avec une ambition de subvention fixée à hauteur de 80% pour un coût global de 42 millions d’euros.