La collectivité souhaite aller plus loin dans la diversification des plats qu’elle propose, avec des menus à base de produits locaux. Pour ce faire, il est nécessaire d’élaborer de nouvelles recettes avec un objectif final d’atteindre plus de 80% de produits locaux dans les plans de menu annuel.
Cette démarche est toutefois très compliquée en raison du manque de matériels de transformation et de cuisson, de la difficulté d’alterner les matières premières face à des fournisseurs qui ne peuvent approvisionner des grandes quantités en produits basiques (patate douce, igname, banane verte, concombre, ananas, melon…) et d’un très petit volume de fruits, racines et légumes disponible au niveau de la production locale (manioc, Goyave, Gombo…).
D’autre part, en restauration collective, la traçabilité, les quantités, la répartition des lots dans le cadre du marché de denrées alimentaires sont des freins pour les commandes chez les petits producteurs qui ont développé la diversification sur leur exploitation.
Afin de contourner cette difficulté de diversification et augmenter le pourcentage de présentation de produits locaux dans les assiettes des enfants, la municipalité souhaite mettre en œuvre un projet qui s’inscrit dans la cadre de la loi EGALIM, et qui permet :
Des investissements matériels pour la production et pour le service
Des investissements intellectuels menés en parallèle
Des investissements immatériels
Il est demandé au Conseil municipal d’approuver le projet mis en place d’une restauration durable en vue de la valorisation des produits locaux et de valider le plan de financement relatif.
Ci-joint la délibération CM-2021-2S-DR-18