L’escrimeuse formée au club Chevalier de Saint-George du Gosier, est la seule épéiste qualifiée. “Malheureusement l’équipe de France n’a pas décroché son ticket, mais moi j‘ai le mien et je suis contente de représenter l’épée dame à Tokyo en juillet.” Et la jeune fille se dit sereine. "Je n’ai pas la pression c’était ma place. Je vais travailler dur pour être au top le 23 juillet.”
À moins de 100 jours des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), Coraline Vitalis est d’ores et déjà plongée dans sa préparation, qui se fera à l’INSEP et non en Guadeloupe. “Malheureusement, mais dès que j’en ai l’occasion je reviens. La famille me manque”, regrette-t-elle. Mais ce qui lui manque le plus c’est : “le lambi de mon papa.”
Ses parents ne pourront malheureusement pas se rendre au Japon pour encourager leur fille, car seuls les Japonais seront autorisés lors des compétitions, en raison de la Covid-19. Qu’importe ! La jeune gosiérienne reste focalisée sur son objectif : décrocher une médaille. “Mais quoiqu’il arrive, avec ou sans médailles, je reviendrai en Guadeloupe”, conclut Coraline.