Après une période touristique fortement bousculée par les mesures restrictives, puis l’obligation de fermeture des établissements recevant du public (ERP) au mois d’août, cet homme passionné mais raisonné est confronté à un sérieux dilemme, car sa structure nécessite une gestion de tous les instants ; les animaux marins sont quotidiennement nourris et les bassins alimentés en eau et en électricité.
Tout cela a un coût certain qui lui est difficile de couvrir dans ces conditions peu florissantes, et la réponse institutionnelle en termes d’indemnisations ne prend pas en considération le caractère exceptionnel de son activité et reste donc largement insuffisante.
“On essaye de tenir, mais ça risque de s’arrêter !” annonce-t-il désabusé.
Face à l’incertitude qui subsiste sur l’évolution du contexte social et économique, et la mise en vigueur du pass sanitaire sur une population très peu vaccinée, la reprise n’est pas garantie.
Monsieur Godoc craint que nos enfants ne puissent à l’avenir venir observer requins, raies, méduses, et leurs camarades sous-marins.