En charge d’une structure de 1000 m2, Philippe Godoc, Directeur de l’Aquarium du Gosier confie son désarroi face aux conséquences de la situation sanitaire qui sévit depuis maintenant plus d’un an.

Après une période touristique fortement bousculée par les mesures restrictives, puis l’obligation de fermeture des établissements recevant du public (ERP) au mois d’août, cet homme passionné mais raisonné est confronté à un sérieux dilemme, car sa structure nécessite une gestion de tous les instants ; les animaux marins sont quotidiennement nourris et les bassins alimentés en eau et en électricité.

Tout cela a un coût certain qui lui est difficile de couvrir dans ces conditions peu florissantes, et la réponse institutionnelle en termes d’indemnisations ne prend pas en considération le caractère exceptionnel de son activité et reste donc largement insuffisante.

“On essaye de tenir, mais ça risque de s’arrêter !” annonce-t-il désabusé.
Face à l’incertitude qui subsiste sur l’évolution du contexte social et économique, et la mise en vigueur du pass sanitaire sur une population très peu vaccinée, la reprise n’est pas garantie.
Monsieur Godoc craint que nos enfants ne puissent à l’avenir venir observer requins, raies, méduses, et leurs camarades sous-marins.


Consulter également

Les compagnons bâtisseurs...

Quotidien la UNE "Au service de la population"- n° 681 du 22 avril 2023

Cérémonie des lauréats de...

Quotidien La UNE "Au service de la population" - n° 433 du 5 juillet 2022

Coraline Vitalis, l’escrimeuse

Quotidien "Au service de la population" - n° 122 du 19 avril 2021