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Le guide « vos droits et démarches - Particuliers » contient plus de 2 800 fiches d’information et questions-réponses et quelques 5 000 liens vers des ressources utiles (formulaires, démarches en ligne, textes de référence, sites web publics, etc.) pour exercer ses droits et accomplir ses démarches.
Le site reçoit près de 20 millions de visites par mois.

Ces informations sont diffusées par le site de la ville via le co-marquage, un service proposé par l’État aux administrations depuis 2002. Il a pour objectif de faciliter la diffusion de l’information administrative vers le public et de rapprocher les données nationales et locales en faveur d’un meilleur renseignement de l’usager.Retour ligne automatique
Il permet aux sites Internet locaux (sites internet des collectivités locales et leurs groupements) de rediffuser le guide des droits et démarches du portail de l’administration française, service-public.fr, en adoptant la charte éditoriale du site local, en le complétant par des informations locales (coordonnées d’organismes, télé-services locaux, etc.) afin d’offrir à l’usager un accès adapté à son contexte local pour ses droits et démarches.

Apologie du terrorisme - Provocation au terrorisme

Peine complémentaire

Une nouvelle peut être prononcée contre une personne faisant l'apologie du terrorisme ou qui incite à commettre un acte terroriste. La peine consiste à bannir cette personne de la plateforme en ligne à partir de laquelle les faits ont été commis (exemple : un réseau social). peine complémentaire

Cela fait suite à la publication de la . loi n°2024-449 du 21 mai 2024

Cette fiche est en cours de mise à jour.

Si vous trouvez sur internet un contenu qui fait l'apologie du terrorisme ou qui incite à commettre des actes terroristes, vous devez le signaler via le service en ligne Pharos. En effet, l'apologie du terrorisme et la provocation directe au terrorisme sont des. Un service spécialisé de la police peut ordonner à l'hébergeur du site de retirer le contenu dans l'heure ou de le bloquer en France et dans l'Union européenne. délits

L'apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit les actes terroristes en général, soit des actes terroristes précis déjà commis. Par exemple, une personne justifiant ou glorifiant la commission d'un attentat.

La jurisprudence considère que faire l'apologie de l'auteur de l'acte équivaut à faire l'apologie de l'acte. Par exemple, glorifier l'auteur d'un attentat terroriste est considéré comme glorifier l'attentat lui-même.

Pour être réprimée, l'apologie doit avoir été faite publiquement. Le caractère public des propos s'apprécie de la même manière que pour ou la . l'injure diffamation

Ainsi, des propos tenus sur internet (par exemple sur un réseau social accessible au public) peuvent être sanctionnés.

La provocation directe au terrorisme est l'incitation directe à commettre des actes terroristes matériellement déterminés, constitutifs d'un ou d'un . Par exemple, viser tel lieu ou telle personnalité par tel moyen. Par le contexte, la volonté de leur auteur et les termes choisis, les propos tenus visent à convaincre d'autres personnes de commettre de tels actes. crime délit

Il s'agit d'une incitation à commettre des actes dans le futur et non de l'approbation d'actes déjà commis.

Il n'est pas nécessaire que de tels propos aient été tenus devant un large public.

Ainsi, des propos prononcés lors d'une réunion privée ou accessibles à quelques amis sur un réseau social peuvent être réprimés.

Les poursuites judiciaires peuvent être lancées à l'encontre des auteurs présumés à l'initiative des victimes ou des associations de victimes, et à l'initiative du . procureur de la République

Si vous êtes victime d'apologie de terrorisme ou de provocation directe au terrorisme, vous pouvez contre les auteurs présumés des faits. porter plainte

Les associations d'aide aux victimes de terrorisme et les associations de lutte contre le terrorisme peuvent également porter plainte contre auteurs présumés d'apologie de terrorisme ou de provocation directe au terrorisme.

Le Procureur de la République peut aussi décider de se saisir de l'affaire et de lancer des poursuites à l'encontre des auteurs présumés.

Par contre, si vous n'êtes pas victime des contenus à caractère terroriste, vous pouvez signaler les faits au procureur de la République, mais vous ne pouvez pas porter plainte.

Si les faits ont été commis via internet, les poursuites doivent viser non seulement les auteurs des propos mais aussi le directeur de publication du site.

Pour être traitée par la justice, la plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans à partir du jour où le contenu à caractère terroriste à été créé, ou à partir de la date de sa publication.

Les sanctions sont les mêmes pour l'apologie du terrorisme et pour la provocation au terrorisme.

La peine encourue est de 5 ans de prison et d'amende. 75 000 €

Si les faits ont été commis via internet, la peine encourue est alors de 7 ans de prison et d'amende. 100 000 €

Tout internaute peut signaler de tels sites ou contenus (une vidéo...) aux forces de l'ordre via un téléservice dédié.

Services en ligne et formulaires

Les fournisseurs d'accès à internet doivent également proposer leur propre dispositif de signalement de ce genre de contenus. Ces signalements doivent être rapportés aux autorités.

La procédure de retrait dans l'heure permet d'ordonner à un hébergeur web établi en France ou dans un pays de l'Union européenne de retirer dans un délai d'une heure un contenu à caractère terroriste sur internet.

C'est l', un service de la police judiciaire, qui a le pouvoir de donner l'ordre de retrait. Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication

L'ordre est appelé injonction de retrait nationale lorsque l'hébergeur web est établi en France, et injonction de retrait transfrontalière lorsqu'il est établi dans un pays de l'Union européenne.

Lorsque , Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication

'injonction doit comporter :

référence au type de contenu concerné

Motivation détaillée

Contrôle par personnalité qualifiée de l'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique). Elle peut : recommander l'annulation d'une injonction de retrait si elle l'estime infondée ou saisir le juge administratif

Notification de l'injonction

L', un service de police, peut ordonner sans passer par un juge : Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication

  • le retrait d'un contenu (une vidéo par exemple) ou la fermeture de tout un site faisant de l'apologie ou de la provocation au terrorisme. Cette demande s'adresse à l'auteur du contenu ou à son hébergeur,

  • le retrait d'un site ou d'un contenu ainsi bloqué des résultats des moteurs de recherche pour les internautes français.

Saisir en urgence juge administratif

Requête devant la justice administrative : décision sous 72 heures

En cas d'appel, décision dans 1 mois

1 an d'emprisonnement et 250.000 € d'amende

jusqu'à 4% du chiffre d'affaires de la plate-forme numérique

L', un service de police, peut ordonner sans passer par un juge le blocage de l'accès à un tel site pour les internautes français. Un tel blocage est demandé si un site reste accessible 24 heures après la première demande de fermeture ou si la police n'a pas pu identifier l'auteur du site ou contacter son hébergeur. Cette demande est adressée aux fournisseurs d'accès. Dans ce cas, les internautes français tentant de visiter ce site seront automatiquement redirigés vers une page du ministère de l'intérieur indiquant les motifs du blocage et les voies de recours. Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication

On parle alors de ou de . blocage fermeture administrative

Si un site est voué à l'apologie ou à la provocation au terrorisme, la justice peut prononcer :

  • la fermeture du site. La fermeture est mise en place par l'hébergeur du site,

  • ou le blocage des visites depuis la France. Ce blocage est mis en place par les fournisseurs d'accès à internet.

On parle alors de ou de . blocage fermeture judiciaire

Où s'informer ?

  • Avocat
    Pour être assisté en cas de procès
    Conseil national des barreaux

Services en ligne et formulaires

Pour en savoir plus


Plus d’informations sur le comarquage : https://www.service-public.fr/D10001
Accès direct au guide en ligne : https://www.service-public.fr