Gosier, porte le nom d’une espèce de pélican Grand Gosier au XVIIème siècle en raison de la dimension exceptionnelle de son bec et de sa poche qui le caractérise.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Gosier au cours de son histoire n’est pas décrit comme une ville touristique.

Mairie du Gosier

Il y a encore 50 ans, ce n’était qu’un village. La route qui le traversait , permettait de relier Sainte-Anne à Pointe-à-Pitre.

Cette commune, située sur la côte sud de la Grande-Terre, anciennement désignée quartier Saint-Louis a longtemps été mentionnée comme étant le plus petit de tous les quartiers de la Grande-Terre.

Stratégie

Cependant, sa position stratégique n’avait pas échappé aux colons, qui en ont fait une base militaire.

Peu tourné vers l’économie cannière, Gosier au début de la colonisation joue un rôle militaire important. Afin de protéger le passage stratégique constitué par la rivière Salée et le Petit cul de Sac Marin, le Fort Louis est édifié en 1965 sur le Morne l’Union. Bien que démantelé, en 1802 c’était la pièce maîtresse du système défensif de la Grande Terre, complété par la construction plus tardive du Fort Fleur d’Epé.

Durant le XVIII ème siècle, de nombreuses terres sont défrichées : cacao, coton, café sont alors les principales ressources de la commune jusqu’en 1792, date à laquelle elle est le théâtre de massacres et de luttes sanguinaires opposant successivement royalistes et républicains, troupes françaises et anglaises.

La commune trouve enfin sa voie en 1934 lorsque la Chambre de Commerce de Pointe-à-Pitre ouvre l’un des premiers hôtels restaurants de l’île, La Pergola.

Son développement rapide dans les années 60 est intimement lié à la qualité de son littoral.
Aujourd’hui, le Gosier est la plus importante station balnéaire de la Guadeloupe.