Mais… Qu’est-ce qu’une baïne ?
À première vue, une baïne ressemble à une piscine naturelle aux eaux calmes entre la côte et un banc de sable. D’ailleurs “baïne” signifie petit bain en patois landais. Ces sortes de cuvettes peuvent avoir des formes bien différentes en fonction de leur zone de formation, de la puissance de la houle qui les a créées, etc. Elles peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de superficie et quelques mètres de profondeur. On ne peut clairement les identifier qu’à mi-marée ou marée basse.
Comment se forment-elles ?
Certaines plages sont plus propices que d’autres à la formation de baïnes, c’est le cas notamment de celles du secteur de Petit-Havre qui combinent plusieurs éléments :
du sable fin ;
un faible dénivelé ;
une forte houle.
Lorsque la marée est haute, du sable est charrié par la houle vers le large formant au fur et à mesure un banc de sable parallèle à celui de la côte. Lorsque la mer redescend, le ressac permet à l’eau de franchir ces bancs de sable pour remplir la cuvette.
Mais après quelques heures, la pression exercée par cette eau va ouvrir une brèche dans la bassine et créer des couloirs vers le large. La mer va alors s’écouler avec un effet d’entonnoir qui peut produire des courants plus ou moins puissants et c’est là que réside le danger. Les baigneurs qui se trouvent dans les baïnes en pleine "vidange" peuvent être emportés vers la haute mer sans pouvoir revenir vers la côte.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Ne vous baignez pas dans des zones signalées comme interdites, soyez attentifs à la signalisation à l’entrée des plages ainsi qu’aux conditions météorologiques !
Évitez les coins qui ressemblent à des piscines avec l’effet banc de sable à marée basse !
En tant que baigneur, même si vous voulez éviter la foule et que cet endroit vous paraît idéal pour nager tranquillement, ne vous laissez pas tenter.
Comment réagir si l’on est pris dans une baïne ?
Si vous sentez que vous êtes emporté vers le large, évitez dans la mesure du possible de paniquer pour sauvegarder vos forces. Vous risqueriez la noyade. Ensuite, ne nagez pas à contre-courant, car de toute manière vous ne parviendrez pas à regagner la plage.
En revanche, si vous êtes dans une zone surveillée, faites des signes pour attirer l’attention des autres vacanciers et laissez-vous dériver le temps que les secours arrivent. Si vous voyez qu’aucune assistance ne vous sera apportée, nagez parallèlement à la plage en essayant de rejoindre une zone où les vagues cassent. Vous pourrez alors vous servir de leur force pour regagner le rivage.
Le Maire du Gosier, Liliane MONTOUT, prie les visiteurs des plages, vacanciers et locaux, à faire preuve d’extrême vigilance en bord de mer et particulièrement en présence d’enfants.
- Source : geo.fr -
Information pratique d’urgence
- N° d’urgence européen : 112
- N° de secours en mer (centres opérationnels de surveillance et de sauvetage - CROSS) : 196
Pour faciliter et accélérer le traitement de l’appel, veillez à préciser les 3 points suivants :
- Qui suis-je ? Vous êtes victime, témoin… Donnez un numéro de téléphone sur lequel vous restez joignable.
- Où suis-je ? Donnez l’adresse précise de l’endroit où les services doivent intervenir surtout si vous n’êtes pas sur place.
- Pourquoi j’appelle ? Précisez les motifs de votre appel.
- Source Croix Rouge -
Vidéo explicative