Une autre partie de la plage, également privée, est — selon l’acte de propriété datant de 1977 — “bordée au sud et au sud-ouest par le rivage de la mer”. Une formulation d’autant plus floue que l’érosion continue de la plage réduit d’autant la part publique de l’espace. Pour autant, le maire de la commune, Cédric Cornet, rappelle que la réglementation s’impose à tous. Ainsi, sur la plage de la Datcha, les propriétaires et leurs locataires ont l’obligation de laisser libre de toute occupation une bande d’au moins 3 m depuis le rivage de la mer. C’est pour s’assurer du respect de ces mesures que la Police municipale effectue des tournées régulières et réalise des rappels à la loi aux récalcitrants. Des rappels ont été effectués depuis le 25 janvier et se poursuivront dans le cadre des tournées régulières opérées par la Police municipale.
Par ailleurs, le Maire du Gosier rappelle que toute installation sur le domaine public est conditionnée au respect d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT), qui doit faire l’objet du dépôt d’un dossier auprès de la Direction de l’Attractivité du Territoire. Quand bien même une telle autorisation d’occupation du domaine public était accordée par le Maire, celle-ci l’est à titre précaire et est révocable à tout moment pour des motifs d’intérêt général.