À l’occasion du mois du film documentaire, la médiathèque Raoul Georges Nicolo a projeté le film “ma vie zéro déchet” de Donatien Lemaitre samedi 17 novembre 2018. Un film en relation avec la dixième édition de la semaine européenne de réduction des déchets qui se déroule actuellement.

Quelques fous rires mais surtout de la stupéfaction, c’est ce que provoque le film de Donatien Lemaître : “Ma vie zéro déchet”, auprès du public de la médiathèque. Le journaliste raconte comment, pendant 6 mois, il a réduit ses déchets, choses pas facile ! Car un Français produit en moyenne 500 kilos de déchets par an dont seulement 35% de ces ordures sont recyclées. Le film est projeté à la médiathèque à l’occasion du mois du film documentaire.

“C’est une manifestation nationale. Chaque bibliothèque y participe. C’est l’occasion pour nous de faire vivre nos fonds documentaire” , indique Sylvie Faure, directrice de la médiathèque Nicolo du Gosier. Et de poursuivre : “Et le mois du film correspond à la semaine européenne de réduction des déchets. On a donc travaillé en collaboration avec le service environnement. Et on a contacté une association.”

Autour des déchets organiques, des emballages, des textiles et des encombrants, l’auteur du film se livre à une enquête sur la réalité de la gestion des déchets aujourd’hui en France. Un thème d’actualité puisque depuis le 17 et jusqu’au 25 novembre se déroule la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets. Elle a pour objectif de faire de la prévention et de la sensibilisation pour mieux consommer, afin de diminuer nos déchets et de, afin de réduire les volumes soumis à la collecte des déchets.
Quand commençons nous ? lance Sylvie Faure, en ouverture du débat. Parmi les sujets abordés par la dizaine de personnes sensibilisés à la réduction des déchets, venus assister à la projection : le gaspillage, la diminution des déchets, la réutilisation des emballages, les aliments en vrac et le tri. Un moment convivial qui permet de sensibiliser au gaspillage alimentaire en abordant les gestes simples à faire au quotidien pour s’alimenter de manière plus durable. Et pour ceux qui souhaitent consommer autrement, et arriver au zéro déchet, l’association APECA (l’Association Pour une Agriculture Paysanne et Écologique de la Caraïbe) a présenté le vermicompost aussi appelé lombricompost, un modèle de compost fait maison qui permet la transformation des déchets organiques par les vers de terre.

« Les gens ne sont pas très compost car ils n’aiment pas trop les vers. Mais ça commence à venir tout doucement”, précise Rose-Marie Bire, trésorière de l’APECA.

Le vermicompostage représente une méthode de traitement des déchets qui réduit de 30 % la masse de déchets et produit un excellent engrais à utiliser dans les plantes ou au jardin. Il est vendu 30€ par l’association.

Changer son mode de vie pour arriver à zéro déchet n’est pas chose aisée. « Il y a encore beaucoup à faire mais on y croit, assure Cindy Valey, directrice du service environnement. On va pérenniser ce genre d’actions avec la médiathèque.“ La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets, car “le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas” !