Classé 23e au classement général de la 70e Édition du Tour de la Guadeloupe, il attribue l’essence de sa réussite à son rythme de vie très strict, malgré les considérables perturbations générées par la crise sanitaire sur les entraînements et les compétitions, qui a énormément limité leur marge d’action.
La rigueur est un facteur crucial, car pour performer, un cycliste s’entraîne en moyenne 5 à 6 jours chaque semaine, et ce jusqu’à 8h par session. Il participe également aux diverses compétitions qui ont lieu chaque week-end.
Le cyclisme est donc un sport très exigeant qui lui demande un investissement total.
C’est également un sport à risque, notamment par l’absence majoritaire de piste cyclable sur le territoire, et l’inattention de certains automobilistes.
D’autant que le coureur professionnel roule vite, entre 30 à 110 km/h selon les situations « Lors du passage aux Mamelles, je suis descendu à 99km/h, une chute à ce genre de vitesse est très dangereuse ».
Kendric est ambitieux et compte bien continuer son ascension dans ce domaine. Il a d’ailleurs déjà participé à plusieurs compétitions à l’international (Italie, Cuba, Panama, Colombie, Espagne, Haïti, Saint-Domaingue etc.) où seuls 5 à 6 coureurs de l’île sont sélectionnés pour partir concourir.