Il est loin le temps du ramassage des coquillages sur nos plages. C’est sous la pluie, que les jeunes bénévoles des associations, en partenariat avec la Ville — armés de sacs-poubelles — ont nettoyé les plages, notamment celle de Saint - Félix, dans le cadre de la Journée régionale de nettoyage des fonds sous-marins et du littoral, ce dimanche 3 octobre 2010.

« Quel constat affligeant ! » soupire Julien Bondot, vice-président de la Commission Environnement au Gosier, en regardant l’amoncellement d’ordures sur l’un des points de collecte — ici à Saint Félix— que les services de la ville viendront récupérer le lendemain.

Au total, cinq points (plage de la Datcha, St Félix, Ilet du Gosier, Anse Tabarin, littoral de Bas du Fort), où clous, ferrailles, cannettes de bière, et même machines à laver ont été récupérés par les bénévoles des associations de lutte pour la protection de l’environnement, aux côtés des services de la ville, dont une association de jeunes : l’AJPL (Association des Jeunes de Périnet et de l’Houëzel). Enthousiastes et motivés pour leur première collaboration avec la Ville, sur ce type d’opération, ils « tenaient à apporter leur aide à la locomotive lancée par la ville, précisa Jimmy IBO, président de l’association. Il indiqua que les opérations de ce type sont plus « efficaces », quand elles sont soutenues par une collectivité.

En effet, la ville avait mis à disposition, outre des agents du service technique, des bennes, sacs-poubelles et gants. Pas loin de quatre heures de travail, pour qu’institutionnels et bénévoles parviennent à nettoyer, pour les uns la partie mangrove de la plage, et pour les autres le littoral, la pollution visible de la plage.

Impliquer les habitants à l’amélioration de leur cadre de vie.
Initialement organisée par la DIREN (Direction Régionale de l’Environnement) et l’École de la mer, cette journée qui entendait sensibiliser les habitants sur la protection des récifs coralliens, gravement menacée par la pollution engendrée par l’homme, a permis de mettre en exergue, à l’échelle communale, la pollution de notre cadre de vie.

« C’est nous-même que nous agressons » déplore un pêcheur, observant l’opération. Selon la municipalité, l’objectif est clairement affirmé : « impliquer davantage les administrés dans la protection de leur environnement et l’amélioration de leur cadre de vie en établissant un travail partenarial avec les associations, relais de l’information auprès des administrés ».
La ville investit près de 140 000 euro chaque mois, pour l’entretien, c’est-à-dire le ramassage des ordures ménagères et des encombrants (2 à 3 fois par semaine), auquel s’ajoutent les moyens humains.